"Vous m'avez demandé tout à l'heure : est-ce qu'un autre dirigeant va venir et changer quelque chose ? Il ne s'agit pas de la personnalité du dirigeant, mais de l'état d'esprit des élites", a déclaré Vladimir Poutine lors d'un entretien avec l'ancien animateur de Fox New, Tucker Carlson, à Moscou, diffusé jeudi en fin de journée,
Soulignant qu'il est "impossible" de vaincre la Russie sur le champ de bataille, Poutine a déclaré qu'il n'avait rien à dire au président américain Joe Biden en raison de la fourniture d'armes par Washington à l'Ukraine et que la dernière fois qu'il s'était entretenu avec Biden, c'était avant le début de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
"Je lui avais dit à l'époque - je n'entrerai pas dans les détails, je ne le fais jamais - mais je lui avais dit à l'époque : "Je pense que vous êtes en train de commettre une erreur historique en soutenant tout ce qui se passe en Ukraine, en repoussant la Russie", a-t-il déclaré.
Vladimir Poutine a affirmé que la Russie était prête à trouver une solution au problème de la détention du journaliste du Wall Street Journal (WSJ), Evan Gershkovich, mais qu'il y avait "certaines conditions" actuellement discutées entre les services de renseignement, par l'intermédiaire de "canaux partenaires".
"Il me semble que l'on peut se mettre d'accord sur ce point", a-t-il déclaré.
Il a également déclaré que ce qu'a fait Evan Gershkovich pendant son séjour en Russie relevait de l'"espionnage", car il s'est avéré qu'il avait "reçu des informations secrètes sur une base secrète" et qu'il a été pris "la main dans le sac".
Gershkovich, ressortissant américain qui travaillait comme reporter au bureau moscovite du WSJ, a été arrêté par le Service fédéral de sécurité russe (FSB) dans la ville d'Ekaterinbourg, en mars de l'année dernière, pour des accusations d'espionnage. (Agence Anadolu)
Tags: